Seiko : Prospex redonne vie à trois légendes

HORLOGERIE

25 Sep 2020 | 0 commentaires

Il y a 55 ans, Seiko lançait la toute première montre de plongée du Japon. Équipée d’un mouvement automatique et étanche jusqu’à 150 m, elle a apporté la preuve de sa fiabilité au poignet des membres de l’expédition antarctique japonaise dans ses missions de recherche de 1966 à 1969. Seiko a depuis conçu de nombreux autres modèles dont les hautes qualité et fiabilité sont plébiscitées par les plongeurs, amateurs comme professionnels.

Pour célébrer le 55e anniversaire de sa première montre de plongée, Seiko présente cette année trois montres, re-créations de modèles phares nés pendant la première décennie. Ces nouvelles créations complètent la collection Prospex, dédiée aux sportifs en quête de montres d’excellence, capables de résister aux environnements les plus difficiles.

Déjà très fiers des performances de leur montre en Antarctique, les ingénieurs de Seiko ont continué à les perfectionner pour encore mieux répondre aux besoins des plongeurs professionnels. Ainsi, en 1968, Seiko a présenté sa première montre de plongée étanche jusqu’à 300 m, équipée d’un mouvement automatique avec une fréquence de 10 alternances par seconde. Elle a été utilisée avec succès par le premier Japonais qui a escaladé l’Everest. La nouvelle fut accueillie avec joie, mais rapidement éclipsée par la réception d’une lettre d’un plongeur professionnel, qui n’affirmait qu’aucune montre n’était assez résistante pour supporter les contraintes de la plongée à saturation en eaux profondes. Les ingénieurs Seiko étaient conscients des ajustements techniques nécessaires pour pouvoir proposer une montre de plongée réellement destinée aux professionnels. Il fallut sept ans à Seiko, mais en 1975, les ingénieurs mirent au point une montre de plongée étanche à 600 m, qui constituait à de nombreux égards une première historique. Le boîtier monobloc en titane avec une protection de boîte extérieure était équipé d’un joint en L, imperméable à l’hélium, évitant ainsi le recours à l’usage d’une valve de décompression. Le nouveau bracelet à soufflets en polyuréthane maintenait parfaitement la montre sur le poignet, indépendamment de la température ambiante. La construction de la «Tuna», ainsi que la surnommaient les amateurs d’horlogerie du monde entier, a redéfini les standards des montres de plongée.

Trois montres de plongée Seiko historiques :

La montre de plongée Hi-Beat de 1968, étanche à 300 m, la référence 62MAS de 1965, étanche à 150 m, et le modèle Professional de 1975, étanche à 600 m

Acier brillant inoxydable de Seiko : l’acier le plus résistant à la corrosion au monde, parfait pour une utilisation en eaux profondes
Le boîtier de la montre re-création de 1965 est fabriqué avec un acier inoxydable de nouveau grade

Fidèles aux modèles originaux en termes de design, ces trois montres intègrent les fonctionnalités les plus modernes et sont construites dans un acier inoxydable d’une qualité inédite. Cet acier inoxydable, connu sous le nom « Ever brilliant Steel » en raison de sa teinte blanc brillant, mis à l’honneur dans cette trilogie, est plus résistant à la corrosion que celui de la plupart des modèles actuels de Haute Horlogerie. 1 Il est utilisé pour la première fois2 dans l’industrie horlogère pour les boîtiers des re-créations des modèles de 1965 et de 1968, ainsi que pour la lunette de la recréation de 1975. Cette dernière possède quant à elle un boîtier en titane, matériau à l’exceptionnelle résistance à la corrosion dans les environnements riches en chlore comme l’eau de mer, principalement utilisé pour les surfaces, doublures, boulons et autres composants de structures marines et de navires. Son utilisation pour la production de boîtiers de montres présentait de nombreuses difficultés, que l’équipe de Seiko a su surmonter grâce à son expérience et son esprit pionnier, pour créer des montres au niveau de résistance inédit.

Le mouvement High-Beat 8L55 qui anime les recréations de 1965 et 1968 et le calibre 8L35 dont est équipée la re-création de 1975 ont été développés et assemblés spécifiquement pour les montres de plongée par le studio horloger de Shizukuishi. Les trois modèles possèdent des verres saphir avec traitement antireflet sur la surface intérieure. Grâce à son cadran en fer doux, la recréation de 1975 offre une meilleure résistance anti-magnétique, jusqu’à 40 000 a/m.

Un design évocateur de la beauté et du mystère des profondeurs

Les trois re-créations partagent le même cadran bleu-gris évocateur de la beauté marine et de leurs incroyables performances à fonctionner dans des profondeurs intenses. Le subtil dégradé sur les re-créations de 1965 et de 1968 imite l’obscurité dont le plongeur est peu à peu nimbé au fur et à mesure qu’il descend dans les profondeurs des océans.
Les bracelets, fabriqués dans des matières modernes, rendent aussi hommage aux modèles d’origine et également à leurs couleurs. Le bracelet en caoutchouc imitant la texture du tissu du modèle 62MAS de 1965 est réinterprété en silicone, plus résistant et confortable. Le bracelet de la re-création de 1968, également en silicone, présente le même motif pyramidal que son prédécesseur, mais la recréation du modèle de plongée de 1975 est montée sur le bracelet de type accordéon, réalisé par Seiko.

Ces trois modèles seront produits en éditions limitées à 1 100 exemplaires au monde. Les recréations de 1965, 1968 et 1975 seront respectivement commercialisées à partir de juin, juillet et août.

Une nouvelle version contemporaine du modèle 62MAS

En plus de la trilogie en éditions limitées, le 55e anniversaire de la première montre de plongée de Seiko est également célébré avec une réinterprétation moderne entièrement en acier inoxydable.
Cette nouvelle version se caractérise par son profil fin et son centre de gravité abaissé, qui rend son port très confortable, même sur les poignets les plus fins. Cette montre est dotée du même cadran bleu-gris que les modèles de la trilogie 55e anniversaire, elle est vendue avec un bracelet en acier inoxydable et un bracelet en silicone. Elle est équipée du calibre 6R35, avec une réserve de marche de 70 heures.

Produite en édition limitée à 5 500 exemplaires au monde, elle sera disponible à partir de juin 2020.

Claudie

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1 Cet acier inoxydable possède une résistance à la piqûre (valeur PREN) 1,7 fois supérieure à celle de la qualité de l’acier utilisé dans la plupart des modèles de haute horlogerie. La valeur PREN est la mesure de référence de la résistance à la corrosion.
2 Au mois de décembre 2019, sur la base des études menées par Seiko.

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